mercredi 19 avril 2017

Photovoltaïque à Vallabrix

Quelques rappels de "précaution" :


Objectifs CSPE :
  • Sur ma facture de février 2017, la contribution CSPE est de 0,02250 € HT par kWh consommé.
    Peut-être est-ce le prix à payer pour soutenir les énergies renouvelables. (Entre autres.)
Instituée par la  loi n° 2003-8 du 3 janvier 2003 , la Contribution au Service Public de l'Electricité (CSPE) vise :
  • à compenser les charges de service public de l’électricité, qui sont supportées par les fournisseurs historiques, EDF pour l'essentiel, Electricité de Mayotte (EDM) et les entreprises locales de distribution (ELD), ainsi que les charges supportées par les fournisseurs alternatifs ayant des clients au « tarif de première nécessité ». Les charges de service public d’électricité couvrent :
  • Etc. Avec bien d'autres investissements ou charges supportés par le service public EDF.
Pour en savoir plus : Taper CSPE sur Google.

Une publicité du jour sur Facebook :
Maison Astuce
  • Sponsorisé= Pub. pour info, il est préférable de lire à 2 fois !
Comment certains Français gagnent-ils autant d'argent chaque mois en louant leur toit ?
La réglementation photovoltaïque évolue en permanence. Probablement trop subventionné en 2007 par exemple, Il fallait dynamisé la filaire photovoltaïque. 
Il y a probablement eu des abus afin de bénéficier de l'aspect "spéculatif".
L'Etat le constate d'où quelques moratoires de temps à autres, éventuellement pour relancer les éoliennes parfois (ou souvent). Éoliennes : Objet de vives réactions "Écolo".

De mon point de vue, le photovoltaïque (est très consommateur de surface au sol) lors qu'il est installé sur des espaces verts. Il est préférable d'installer du photovoltaïque sur les toits.

Les éoliennes à puissance égale consomment moins de surface au sol, sont souvent critiquées à cause de l'impact sur le paysage, voire accidents d'oiseaux piégés par la vitesse périphérique élevée des pales. 
Ne nuisent pas à la chasse, pas besoin de clôture de sécurité avec les éoliennes comme pour les parcs photovoltaïques. 
La République autorise la chasse, ceci doit être respecté. (Au moins pour les sangliers destructeurs de cultures !)

Donc le photovoltaïque a été très subventionné : Région, Crédits d'Impôts, tarif élevé du kWh vendu à EDF. Plus exactement à OA-Solaire, "filiale" EDF. (OA-solaire = Obligation d'Achat EDF.) 
Des ajustements de la réglementation "photovoltaïque" ont eu lieu, notamment en 2013 en ce qui concerne mon extension de 3 kWc sur un second toit également orienté "ouest", techniquement orienté à l'ouest n'est pas une position optimum. La position optimum étant face au sud, dans ce cas, j'ai un manque à gagner de 20 % env.
Pour l'extension 2013, coût de l'installation divisée par 2 (TVA 19,6% comprise). Le tarif d'OA-Solaire également divisé par 2, même quantité de kWk produite, comme les panneaux de 2007, l'amortissement de l'installation sera d'une dizaine d'années. Ce qui est encore très intéressant.

Depuis quelque temps, l’autoconsommation est possible, voir lien avec "Maison Astuce" cité plus haut, peut s'avérer une solution intéressante sans investissement du particulier ?
Je n'ai pas trouvé d'informations locales de particuliers en autoconsommation, je sais simplement qu'il n'y a pas de contrat avec "OA-Solaire". C'est logique, en autoconsommation on ne vend pas d'électricité. Cette énergie produite est consommée par le particulier, dans la limite de son besoin, au-delà du besoin, le surplus part vers EDF, via la règle du "court circuit" est probablement consommée par les voisins le proches du producteur ?

EDF facture selon les index de compteurs des voisins, il est peu probable que les compteurs fassent la distinction "Energie locale / Energie produite par EDF.
Pour bénéficier de la totalité de l'énergie produite, il existe des batteries performantes, pas encore suffisamment de mon point de vue ?
Je pense qu'il serait prudent de bien lire le contrat à signer sur la base "Location de toit" ?
Ceux qui rédigent ce type de contrats ne sont probablement pas des perdreaux" de l'année ?
Il en va de même pour les municipalités qui louent un espace "Garrigue".

Quelques chiffres en ce qui me concerne :
Investissement 2007 23 300 € TTC (5,5%) + 5 400 € TTC de maçon afin de redresser le toit.
La production dépasse 3.000 kWh/an
Ennuis d'étanchéité résolu en 2013 (+ isolation complémentaire en Ouate de cellulose). Les bacs plastiques (Inter Soles) n'étaient pas adaptés pour le midi de la France, (pour l'Alsace peut-être ?).
Les bacs plastiques ont été remplacés par des bacs acier plus fiables.

Malgré ces déboires d'étanchéité, l'opération 2007 avec réparation 2013 reste très rentable.

Comme on dit dans l'industrie : "Les risques industriels sont inévitables." Il faut s'y attendre avec la mise en oeuvre de technologies nouvelles. Ne pas dépenser à "tord et travers" les revenus photovoltaïques, un livret "Développement Durable" peut être utile bien que les intérêts soient très faibles. Ce livret fait office d'assurance en cas de panne sur l'installation.

Toutes proportions gardées (malgré la spéculation "Energie Renouvelable") possibles (?), le CSPE a été bien utile pour les particuliers qui veulent se lancer dans l'aventure "Photovoltaïque". 

Série de fichiers photos pour retracer ma "galère fin 2006/ début 2007.



Rappel pratique, un double clique sur image miniature donne accès à un diapo, les images peuvent alors s'afficher en plein écran.


Ci-contre à gauche 1er projet présenté le 31 octobre 2006. A Uzès, il existait encore une agence DDE (Direction Départementale de l'Equipement). Cette agence quitte Uzès fin décembre 2006 pour Villeneuve-lès-Avignon.
Ceci n'a pas simplifié mes démarches.

En principe, l'absence de réponse dans un délai de 2 mois on considère l'accord DDE acquis. Donc fin décembre 2006, il m'a fallu relancer la DDE, ce n'est que le 2 février 2007 que la Préfecture a signé l'opposition à mon projet. (Document ci-contre à droite)

Ci-contre à gauche, après "enquête", je retrace l'histoire de mon dossier, la DDE avait émis un avis favorable daté du 9 janvier 2007, courant janvier la DDE demande à la mairie de retourner le dossier ?




Ci-contre à droite, la Région accepte ma demande de subvention. Le montant non négligeable m'encourage à persévérer !

Donc plusieurs déplacements à Nîmes, dont le CAUE (Conseil Architecture Urbanisme et Environnement du Gard). Le CAUE a débloqué la situation auprès de l'Architecte des Bâtiments de France. (ABF)

Ci-contre à gauche croquis du CAUE afin de réorienter mon projet, le 1er ayant été refusé, il fallait présenter un autre projet, première condition pour ne pas essuyer un second refus.


Ci-contre à gauche nouveau projet, mise à jour du 1/3/2007. 
Ci-contre à droite un encouragement de l'ABF. (On avance !)






Ci-contre à gauche, même si le document n'en a pas l'air, c'est l'accord de l'ABF.
La DDE a confirmé plus tard en limite de délai de 2 mois, début mai 2007.

Ci-contre à droite principe de raccordement photovoltaïque. 
En dessous liste des formalités à accomplir.





Ci-contre à droite, installation terminée fin avril 2007.

Raccordement EDF : 26 décembre 2007. (Dossier complet en juillet.)

Ténacité patiente toujours de mise pour ce type d'opération.


En 2013 donc, nouveau projet "Extension photovoltaïque".

Fort de l'expérience 2007, j'ai bien pris soins de monter qu'il n'y avait pas covisibilité façade renaissance / champ photovoltaïque.

Entre temps, l'urbanisme est devenu compétence CCPU, plus proche, possibilité de discuter "normalement".


Ci-contre à gauche, 3 champs photovoltaïques qualifiables de discret par rapport à la façade renaissance.

Ci-contre à droite, résultat vu de la terrasse d'une maison d'en face.
On notera que l'extension 2013 est plus discrète que celle de 2007.

Pour en savoir plus sur la façade renaissance : Blog "Valabris Istoria"

Pour plus de détails :

En 2007, la façade se situait sur des propriétés privées, "petite" demi façade Mme Roche née Gouffet (précision permettant de faire les liens de succession) et "grande" demi façade contre le mur du "Grand Membre" de l'Indivision Desplans.
Les visites étaient possibles en présence de la famille Roche à Vallabrix ou via Pierre Gouffet qui disposait du double des clés.

Sous la mandature 2008/2014, la municipalité achète la propriété Roche, (rappel demi façade) restauration de la façade, les locaux sont devenus la médiathèque, inaugurée le 15 septembre 2012.

Le discours officiel disait que cette façade était "rendue au public". C'est positif !
La cour où se situe cette façade est aussi le passage pour se rendre à la médiathèque. C'est très bien !
Depuis peu, la municipalité a participé et a autorisé l'ouverture d'un débit de boisson saisonnier. (License II). Ce bar se situe au rez de chaussée de la médiathèque et utilise la cour.

Du coup, l'accès à la façade pour visite, l'accès à la médiathèque se font via une cour re-privatisée par la présence d'un bar fusse-t-il associatif ?

Outre l’incitation à consommer, les visites de la façades ne sont généralement possibles que pendant les heures d'ouvertures du bar en saison touristique.
Les touristes qui passent en dehors des heures d'ouverture du bar ou de la médiathèque repartent sans avoir vu la façade. Hors saison l'accès à la façade est parfois accessible au public.

Suggestion : Sur la même place (Place de l'Horloge) se situe la première Mairie Ecole du village (dite maison ronde). Sa mise en vente a été entérinée par le Conseil municipal.
N'aurait-il pas été possible de la restaurer et de la louer au bar associatif ?
Aucun inconvénient pour la bar du point de vue fréquentation, la Place de l'Horloge pourrait être mise à disposition sous conditions.
Avantages : Retour à l'accès façade et médiathèque 100% public sans passer par un lieu privé commercial.
Inconvénients : Financement de restauration à trouver pour la municipalité, pourrait faire l'objet d'un débat.

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